Virait maniaco-parano-dépressive, et avait bien raison finalement.

Les vacances commencent avec leur lot d'ennuis et de moustiques, elles passeront vite et on les regrettera d'ici quelques mois. Elles laisseront en nous le mal qu'on appelle nostalgie. Bilan de l'été : positif. Bilan de la rentrée : désastreux. Tout avait été tracé depuis le début. On en rêvait, bavait, on s'en réjouissait tous les jours. Pourquoi faut-il que tout tombe toujours à l'eau ? Que tout se brise ? Se détruise ? C'est ça, tout est détruit. On a toujours nos rêves et nos espoirs, mais on n'y pense pas trop, parce qu'on sait tous que les rêves et les espoirs font plus de mal que de bien... Maintenant on se remet des instants passés, qui sont toujours aussi délicieux, mais toujours aussi amers lorsqu'on se dit que c'est terminé.